Putre, le parc de las Vicunas et le Salar de Surire (26 et 27 nov )
Ce fut un peu compliqué d'aller à Putre. On s'est fait un peu avoir. Quand on descend du taxi, une femme nous demande où on va. " Putre? par ici, suivez moi! ". Au guichet on nous vend un billet pour Putre, mais on ne voit nul part écrit le nom de cette ville. En fait c'est un bus qui va à La Paz. Pas de probleme, Putre est sur la route de La Paz. Ce qu'on ne supposait pas, c'est que le bus s'arrête à un carrefour, à 5 km de Putre, en pleine nature.... Nous voilà donc partis pour faire 5 km à pied avec nos deux sacs chacun. On essaye de faire du stop, mais il y a pas de voiture. Ah, en voilà une, super.... Flûte elle ne s'est pas arrêtée. À mince, la deuxième non plus. Et on nous disait que le stop marchait bien ici. Bon, la troisième sera la bonne, mais il a fallu que je joigne les mains en prière pour que le gars s'arrête. On aura quand même fait plus de 2km avec nos sacs sur le dos, et avec des côtes...
Putre est à 3500m d'altitude. Le but de notre visite ici, est de se rapprocher encore une fois du volcan Parinacota qu'on a déjà vu du côté bolivien. On trouve un tour avec 3 autres jeunes Français pour nous amener dans deux lieux différents sur deux jours. La négociation est dure, mais Pierre, l'un d'entre eux, sait y faire et il parle très bien espagnol.
A 8 h, ce 27 novembre, nous voilà tous les 5 avec Sebastian notre chauffeur pour ces deux jours. Le van est grand et confortable. Nous grimpons sur les hauteurs jusqu'à l'Altiplano, d'où nous voyons très bien le Parinacota et son jumeau le Pomerape. Ce premier jour nous allons au parc de las Vicunas ( des Vigognes). Il y en a partout, mais elles sont assez sauvages et on a du mal à les approcher. On verra aussi des beaux troupeaux d'alpagas, on a bien envie de les tripoter tant leur laine est épaisse. On distingue très bien aussi le volcan Guallatiri qui fume sans arrêt. Et voilà un animal que nous ne pensions pas voir ici, des nandous, sorte d'autruche. JL est ravi...
Nous traversons deux microscopiques villages dont il ne reste que quelques habitants, mais les petites églises semblent bien entretenues.
Après de nombreux km de piste, nous arrivons au Salar de Surire dont nous faisons le tour. C'est notre troisième Salar, mais pour nous c'est le plus beau, car il y a beaucoup d'étendues d'eau avec des flamants roses, et il est entouré de montagnes. Nous nous baignons dans un grand bassin naturel avec de l'eau chaude, c'est super agréable.