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Les baroudeurs autunois

12 avril 2020

CONCLUSIONS

       Au cours de ce voyage, avec notre magnifique van de hippies, nous avons parcouru plus de 7000 km en 47 jours. Si on n'avait pas été confiné, comme on devait normalement rendre le véhicule le 13 avril, on aurait fait encore pas mal de kilomètres et on aurait probablement atteint les 10000 km. Bon, bref, c'est comme ça, et on en a bien profité.

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     Ce que nous avons aimé

        - Les campings. Il y a énormément de campings dans ce pays et heureusement car beaucoup de touristes voyagent en voiture ou van comme nous. Il y a différentes sortes de camping, et à tous les prix. A cause de mon problème d'apnée et mon appareil, nous étions obligés d'aller dans un lieu avec électricité. Plus cher forcément, mais également plus de confort dont on a bien profité. Pratiquement tous les soirs on changeait d'endroit, et à chaque fois, c'était la découverte. La première chose que j'entreprenais en arrivant, était une petite visite des commodités, toilettes, douches et cuisine. Tout était toujours propre, et ce qu'on a vraiment apprécié, qu'il n'y a pas en Europe, c'était les cuisines. Plusieurs plaques électriques ou à gaz, four, micro ondes, tables et chaises etc... Donc on y faisait souvent notre popote. Plus difficile dans les lieux très touristiques, car trop nombreux. Parfois il y avait même un petit salon.

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       Quand on ne cuisinait pas dans la cuisine du camping, c'était dehors sur une table, ou dans le véhicule quand on n'avait pas de table ou qu'il faisait froid ou trop de vent.

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       - Les caddies des supermarchés. Il y en a comme chez nous, et d´autres peu profonds, pas besoin de se casser le dos pour attraper ce qu'il y a au fond. Et en plus, on n´y met pas de pièces ni de jetons, les gens le ramènent à sa place. Les clients apportent tous leurs sacs en tissu pour y mettre leurs courses. Quand on passe à la caisse, ces sacs sont remplis automatiquement par la caissière ou un autre employé.

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      - Les virages sur la route indiqués avec le kilométrage le plus adapté pour les effectuer. Des zones de dépassement fréquentes, et la vitesse de 100 Km/h bien respectée. On ne voit jamais de policiers, quelques uns seulement en voiture.

 

     - Il y a des toilettes partout. Sur les parkings de lieux à visiter, au bord de la route, dans les villages et petites villes. Et ils sont toujours indiqués. Vraiment c'est facile de se soulager quand on est toujours sur la route. Bon, parfois, dans les lieux de balades, ce sont des simples trous, souvent bien odorants, nettoyés régulièrement, mais ils ont le mérite d'etre là...

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      - De jolies plantes qui nous ont souvent servi de premier plan pour nos photos. 

              Les espèces de grandes herbes de la Pampa, ou Toitoi ( Toetoe ). Il y en a partout, c'est très joli.

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          Les grandes fleurs rouges surtout dans l'île du Sud, les Kniphofias.

             Les Phormiums (Harakeke en maori ) ou lin de Nouvelle Zélande. Ces hampes florales très grandes pouvant être bleues, rouges ou blanches. Malheureusement on les a vues plus ou moins fanées. Trop tard dans la saison.

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               Des agapanthes surtout dans l'ile du nord

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      On a manqué les lupins qui fleurissent en fin de printemps, magnifiques au bord du lac Tekapo.

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     - Les boites aux lettres colorées et alignées les unes à coté des autres sur le bord de la route. Le facteur ne va pas sur les pistes ou chemin privés. La boite à lettre peut se trouver parfois à plusieurs centaines de mètres, voir un km.

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        - Les otaries à fourrure. Même si d'aspect, ce n'est pas spécialement beau, ils sont quand même attendrissants, et n'ont pas peur des humains.

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    - Les troupeaux de moutons. La plupart du temps ils sont des milliers dans les champs, et parfois ils sont entassés dans un coin, prêts à être tondus.

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   - Les paysages grandioses. Les fjords, les montagnes, les zones volcaniques, les lacs et les grandes étendues océaniques.

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           - Les gens, les Kiwis comme on les appelle ici, sont sympas en général. Les Maoris aussi bien qu'ils soient un peu bourrus... Mais on gardera toujours en tête ce vieux Maori pompiste avec sa grande barbe qui voulait nous aider lors du confinement.

 

      Ce que nous n'avons pas aimé 

     - Les grandes forêts deboisées. Aucune région n'est épargnée à part peut être la région des fjords. Des hectares et des hectares de forêts primaires ont été détruites depuis longtemps pour y replanter des sapins, c'est plus productif... Ici, les arbres sont coupés, l'essentiel est transporté ailleurs, et le reste est laissé sur place. Ça ne fait vraiment pas beau.

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     - Les petits moucherons ou sandflies. C'est vraiment la plaie dans les régions chaudes. On les voit à peine, on ne les entend pas, la piqure elle même ne fait pas mal, mais quelques heures après, ça vous démange, et démange comme ce n'est pas possible.

      - Les opossums écrasés sur la route. Il y en a partout. Bon d'accord, c'est un fléau pour le pays, mais les voir écrasés, transformés en paillasson, ça ne m'a pas plu. Il paraît que certaines personnes font exprès de rouler dessus pour les tuer. La NZ essaie d'éradiquer ce rongeur qui détruit tout, plantes, oiseaux dont le vénéré kiwi et bien d'autres choses.

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      - Les bords des routes pas aménagés pour des arrêts sur des kilomètres. Il est difficile de s'arrêter pour prendre des photos. Ce n'est pas sécurisant, et touristiquement c'est vraiment dommage.

      - Les passages à niveau pas du tout protégé, on regarde...et on passe.

      - Ni chiens ni chats ou vraiment très peu. Nous qui adorons ces animaux... partout, ou presque les chiens sont interdits même en laisse, alors les gens n'en ont pas. Les seuls chiens qu'on ai aperçu sont des chiens de bergers qui déplaçaient les troupeaux de moutons.

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      - L'acces à Internet. Oui, il y avait toujours du wifi dans les campings, mais pas assez puissant et c'était très difficile pour faire le blog , pour y mettre les photos. Parfois c'était payant pour quelques minutes seulement. Dans les cafés et restaurants en ville le wifi était nettement meilleur. On a été obligé d'y aller de temps à autres.

 

    Bon, voilà, je pense avoir fait le tour de la question. En conclusion générale, je dirai ceci:

    OUI, la Nouvelle Zélande est un beau pays. NON, la Nouvelle Zélande n'est pas un pays extraordinaire, fabuleux, exceptionnel comme on l'a souvent entendu avant notre voyage. Certes il y a des endroits magnifiques, mais pas tant que ça! Une publicité énorme est faite pour chaque lieu intéressant, on pense voir un site incomparable, et finalement c'est chouette, mais sans plus. Peut être sommes nous blasés, on a vu tellement d'autres choses plus jolies, plus grandioses, plus époustouflantes...

    Autre chose qui va sans doute en désoler certains. Je ne sais pas quand on pourra repartir quelque part, si on peut un jour, mais ce qui est certain, c'est que je ne ferai plus de blog. C'est trop compliqué, astreignant et long. Par contre vous pourrez nous suivre sur POLARSTEPS qui est une application magique. Je l'ai essayé lors de ce voyage, c'est super! Une carte indique à tout moment où nous sommes, on peut mettre du texte, des photos, à des lieux bien précis. Et chacun peut rajouter un commentaire ou un like. Ça ne me prend que 15 minutes à peine tous les jours, c'est génial. Je tiendrai au courant tous les gens qui sont abonnés à ce blog.

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    Merci à tous ceux et celles qui nous ont suivi régulièrement sur ce blog.

    BON COURAGE POUR LE CONFINEMENT

 

 

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9 avril 2020

Retour à la maison

       6 avril, le jour du grand retour tant attendu. A 11h, Rose nous amène à l'aéroport. On est bien protégé, masque et grand col  montant jusqu'au nez, gants et gel hydroalcoolique. Pour entrer dans l'aéroport, il faut montrer son passeport et le billet d'avion. Le nôtre est une photo sur la tablette. Ça passe! Drôle d'impression quand on entre dans le hall, il est vide, du moins à première vue car quand on se dirige vers le zone d'enregistrement il y a du monde. Des affiches indiquent toutes les recommandations par rapport au coronavirus, et environ toutes les dix minutes, un haut parleur donne ces mêmes recommandations. Il faut garder 2 m de distance entre chaque voyageur que tout le monde respecte. Ce n'est qu'après plus d'une heure qu'on passe au guichet. Serons nous refoulés? c'est notre hantise. Certes on a des billets, mais nos noms sont-ils bien inscrits dans leur ordinateur? En effet nous n'avons pas eu de confirmation de la compagnie Qatar, seul Korean Air nous a envoyé les billets. Ouf c'est bon!

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     Dans la salle d'attente les gens s'assoient loin les uns des autres, tout est bien respecté. On mange rapidement les petits sandwichs préparés ce matin.

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      Puis c'est l'embarquement. Nous ne sommes pas vraiment à coté, mais chacun d'un coté de l'allée et ce n'est pas plus mal pour allonger nos jambes au besoin. Et c'est parti pour 18 heures de vol... Auckland - Doha étant le vol le plus long au monde depuis seulement 2017. 

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    C'est long, très long, et pas question de parler à son voisin pour passer le temps. On regarde des films, on essaie de dormir, je fais des jeux et lis un peu sur ma tablette.  Au cours de ce vol, on aura deux repas complets, des boissons et des petits encas. Rien à redire. On se passe les mains au gel hydroalcoolique après chaque passage aux toilettes, et avant de manger quoi que ce soit. L'air ambiant est saturé de ce produit, ça me picote les yeux et me démange le nez. On arrive enfin à Doha, la capitale du Qatar. Deux heures d'escale avant de reprendre un autre avion pour 6 heures. Cette fois, nous sommes à coté.

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      On arrive à Paris, aéroport de Roissy, vers 7h du matin ce mardi 7 avril. Le passage à la douane se fait relativement vite, on nous donne une attestation pour le reste de notre voyage pour rejoindre notre domicile. Pour récupérer les bagages, il semble que les gens aient oublié les consignes, ils sont tous collés au tapis roulant, et collés entre eux. Nous, on reste à l'écart.

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     On prend ensuite un taxi pour la gare de Lyon. Le chauffeur est super sympa, il est content de nous prendre, car peu de clients en ce moment. On discute pas mal des restrictions dues au Covid 19. Nous avons un billet de train, enfin une photo du billet, mais le train sera t il bien là? On est toujours inquiet vus les circonstances. C'est bon, il est affiché, on a trois heures devant nous à attendre. Un homme un peu plus jeune que nous, aperçu dans l'avion, arrive, et de loin, on va pas mal discuter. On achète de quoi grignoter dans la seule boutique ouverte, une boulangerie. 

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     Bon, besoin pipi, je sais où sont les toilettes, loin à l'autre bout de la gare. Il n'y a dans cette grande gare qu'une seule zone de toilettes, qui plus est, sont payantes. J'ai des doutes que la dame pipi soit là. En effet les toilettes sont fermées. On se renseigne auprès d'un garde de la SNCF, ce sont bien les seules toilettes. Comment faire? Il indique à JL qu'il y a un urinoir dans la petite rue latérale. "Et ma femme, comment fait-elle?" et il hausse les épaules. Une affiche indique qu'il faut se laver les mains régulièrement. D'accord, mais où? Pas de réponses, il n'y a aucun point d'eau dans cette gare. C'est inadmissible!

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     A 13h nous embarquons dans le train. Je peux enfin aller me soulager... Peu de monde, on est bien espacé. Comme prévu mon frère Olivier nous attend à la gare du Creusot et nous rentrons enfin à Autun pour nous confiner dans notre maison. On n'était pas mal chez Rose, mais on sera mieux chez nous! De joie, JL se jette sur la pelouse...

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3 avril 2020

La vie de confinés continue

     Les démarches de JL ont porté ses fruits. Korean Air, notre compagnie aérienne initiale, nous annonce que notre billet de retour (prévu normalement le 13 avril et annulé depuis plusieurs jours) est transformé en un billet le 6 avril avec la compagnie Qatar. On est content, mais comme c'est la troisième fois qu'ils nous changent ce billet, on n'est pas tranquille... On criera victoire quand on sera dans l'avion. 

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     Il reste maintenant à organiser notre transport entre Roissy et Autun. Encore de nombreuses démarches et des déconvenues. L'idée première était de louer une voiture chez Hertz puisqu'il y a une agence à Autun. Trop facile...l'agence est fermée bien sûr. On cherche avec une autre agence, une autre ville, rien à faire, on n'en trouve pas. Les trains alors... C'est la même chose, pas de TGV qui s'arrête au Creusot comme on a l'habitude de le faire. On trouve des trains pour Chalon via Dijon, mais peu et on n'est pas sûr qu'ils partent. On le saura une fois sur place, à la Gare de Lyon. La troisième solution, pour nous la meilleure, est qu'Olivier, mon frère, vienne nous chercher. Mais ça nous ennuie de le déranger. Cependant, toujours le cœur sur la main, il est prêt à le faire. 

     En attendant on continue notre vie d'ermite. Notre Rose est sympa mais très bizarre.  Certains jours on ne la voit pas, elle reste enfermée dans sa chambre et vient en coup de vent manger dans sa cuisine. Par contre on l'entend, elle parle très fort au téléphone et en chinois. D'autres fois elle passe sa journée à cuisiner, on profite ou pas, des odeurs d'épices, d'oignons de gingembre et autres. Parfois ses épices pimentées me font tousser... Ce n'est pas vraiment le moment pour tousser. En fait elle vient de nous expliquer qu'elle fait du troc avec des amis fermiers. Ils cultivent des légumes qu'on ne trouve pas au supermarché, et comme elle adore cuisiner et qu'elle vit seule, elle fait des plats pour ses amis fermiers. Le lundi, c'est le grand ménage, elle y passe la journée. 

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      Plusieurs fois elle nous a fait goûter ses préparations. Là, nous mangeons du crabe bien grillé dans une sauce piquante. Une autre fois c'était une soupe chinoise légèrement sucrée. On a eu aussi des grosses ravioles remplies de légumes et de porc. 

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          On va à pied au supermarché en 1/2 heure, en marchant le long de là grand route, pas super comme balade! Depuis qu'on est là, on a vu deux magnifiques couchers de soleil. L'ennui c'est que le paysage autour n'est pas terrible...

       

 

2 avril 2020

Tous les jours se ressemblent

       Pour commencer, je publie deux cartes indiquant notre circuit effectué dans l'île du nord, et notre emplacement actuel de confinement.

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      Vous pouvez voir ainsi les différentes régions qu'on n'a pas pu visiter. La région de Rotorua et ses solfatares, la péninsule de Coromandel à l'Est d'Auckland et la pointe Reinga à l'extrême nord. On pensait rester un peu plus longtemps dans cette dernière, traîner sur des plages avant de rentrer en France. Eh ben non, c'est raté... 

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        Nous voilà donc maintenant chez Rose pour un nombre de jours indéterminés. Nous avons payé 15 jours, mais espérons partir le plus tôt possible. Nos journées s'organisent petit à petit. 

        JL passe les 9/10 de la journée assis sur une chaise devant son ordinateur. Il fait toutes les nombreuses démarches auprès de l'ambassade et des compagnies aériennes, il recherche le moyen de rentrer une fois à Paris, trains, location de voiture, ou taxis, ou peut être à pied... Il écrit aussi des anecdotes sur les relations de nos enfants avec leurs grands-parents Mélot, et les publie sur Facebook. Bien sûr les gens réagissent, ça occupe. Enfin, il regarde des petites vidéos sur youtube.

          Moi, j'ai ma tablette avec quelques jeux et un iPhone. Discussions sur WhatsApp avec les enfants et parfois les petites filles, réponses aux mails reçus, et réalisation du blog.

       Sinon, je fais de la gym, de la méditation ( idée de Sandrine), un peu de cuisine ( c'est vite fait, comme en camping, car il n'y a pas grand chose pour faire des plats élaborés) et je dessine. Heureusement que Sandrine m'a soufflée l'idée, et que JL a acheté des bons crayons de couleur avant notre confinement. Je dessine donc des mandalas, du début à la fin.

 

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      Nous avons aussi fait une fois le tour du pâté de maisons et avons enlevé les mauvaises herbes dans l'allée du jardin de Rose.

       Ah oui, j'allais oublié, on a ramené notre van de hippies à l'agence après l'avoir bien nettoyé de fond en comble. Rose nous a proposé de nous suivre et de nous ramener. Mais comme elle a très peur, et pour la rassurer, on a acheté en pharmacie des masques, du gel et des gants. Tout s'est bien passé, et ce matériel acheté nous servira au cours du voyage de retour. 

 

1 avril 2020

Le début de notre confinement en NZ

      25 mars

         Après une très bonne nuit dans cette chambre d'hôtel, il faut passer aux choses sérieuses. Le Airbnb trouvé est à 1/2 h de l'aéroport, et apparemment il n'y a pas de supermarché tout près, il faut donc faire des courses avant et pour un bon moment... En sortant de l'hôtel, on rencontre deux jeunes Francaises qui errent lamentablement avec leurs gros sacs à dos. Elles nous disent avoir rendu leur van la veille, car les agences vont fermer aussi. Et nous alors, on a toujours le van, que faire? Le gars de notre agence ne nous a rien dit hier. Donc on repart à l'agence et on y arrive à temps, il allait partir. Parfait, on peut garder le véhicule, il suffira de les prévenir quand on le ramènera.

          On va donc faire des courses dans un supermarché. Ils ont déjà établi les règles de confinement. On fait la queue à 2m d'intervalle et on rentre en très petite quantité. On a à notre disposition du gel pour laver nos mains et le caddie. On achète aussi des crayons de couleur et des petits livres en anglais bien sûr.

          Puis on traverse une partie de la banlieue pour rejoindre la maison de Rose. C'est un quartier complètement neuf, et habité pratiquement que par des Chinois... On sonne, pas de réponse... deuxième fois, toujours rien. Bon, elle n'est pas là. On a bien un mot de passe qu'elle nous a donné pour rentrer, mais on l'écrit où, il n'y a rien. Ça commence bien! Toutes les maisons étant du même topo, on pense que les sonnettes aussi. JL sonne à plusieurs maisons, personne ne répond et pourtant il y a des voitures. Quelqu'un finit par lui donner la solution, il faut passer la paume de la main sur la poignée de la porte d'entrée, et un petit clavier de chiffres apparaît, comme par magie. On peut alors inscrire notre mot de passe. 

         

 

        Bon on rentre, et on commence à s'installer dans la chambre que Rose nous a attribué à l'étage. Tout est neuf, super propre. Mais où est la cuisine, ce n'est quand même pas cette cuisine luxueuse au rez-de-chaussée? On discute, on fait un peu de bruit, ce qui réveille notre Rose qui sort de sa chambre tout endormie. Bizarre, il est environ 13 h... On demande pour la cuisine. Ah ben non, pour ce prix là vous n'avez pas de cuisine... C'était pourtant bien stipulé dans l'annonce, avec une photo, et il y avait aussi une table de salle à manger et un petit salon. Là, on n'a que la chambre avec salle de bains et le petit salon, sans télé... Comment faire pour manger pendant 15 jours? D'autant plus qu'on a acheté plein de choses à mettre au frais.  Alors Rose nous montre ce qui va devenir notre "petite prison". Deux chambres avec grands lits, une salle de bain, une petite salle à manger et un coin cuisine. Mais évidement c'est beaucoup plus cher... On n'a plus le choix, on est pris au piège et on accepte. Cependant dans le coin cuisine, il n'y a pas grand chose, pas de frigo, pas de micro onde, ni de four. Rose me laisse une étagère de son frigo, et on peut utiliser son micro onde, son grille pain, et sa bouilloire électrique. Parfait, on finit notre installation, et nous voilà "chez nous". Pour combien de temps...On ne le sait pas encore.

 

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31 mars 2020

C'est la m....

   24 mars

   Grosses discussions éloignées, ce matin, entre Français. Certains ont trouvé un Airbnb, d'autres vont rendre leur van et se pointer à l'aéroport, on ne sait jamais. Chacun y va de sa solution hypothétique. Nous, première chose, trouver un accès internet pour s'inscrire à l'ambassade et chercher un Airbnb. Nous filons vers la première ville, où tout est déjà fermé. Ils n'ont même pas attendu les 48h...

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      On trouve une petite place où il y aurait internet. On s'assoit sur un bord de mur et essayons. Dur, dur, pas de réseau. Que faire? JL insiste, au bout d'un long moment, il obtient le réseau et s'inscrit à tout ce qui est possible. Comme par hasard, je n'obtiens aucun réseau, je ne peux donc rien faire pour gagner du temps. Pour arranger les choses, il commence à pleuvoir. Les heures défilent à une vitesse, et il faut trouver un toit pour ce soir. Rapidement JL cherche un Airbnb pas trop loin de l'aéroport, on a plus qu'à attendre la réponse. Que de questions dans nos têtes...

    On part ensuite voir le gars de l'agence de location pour qu'il répare le haillon. Même si on n'a plus le droit de rouler, on voudrait récupérer nos affaires. Auparavant, on s'arrête à tout hasard devant le pub, fermé, mais le réseau fonctionne. On continue nos recherches.

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      On s'arrête ensuite dans un garage pour prendre de l'essence et grignoter un peu. On discute avec le gars, un vieux maorie avec une longue barbe blanche. A notre grande surprise, il nous dit que si on ne trouve rien pour ce soir, il peut nous prendre chez lui gratuitement, qu'on aurait un lit et des toilettes. On n'en revient pas, vu le contexte actuel, mais il se méfie quand même. Bon, on fait réparer le haillon, ça leur prend environ une heure.

       Maintenant il faut trouver une chambre d'hôtel. On s'arrête au premier sur notre route, et c'est bon, cher, mais tant pis, on est crevé.

       A l'hôtel on continue les recherches de logement et on attend des reponses. Ça fait du bien de se reposer un peu après toute cette tension. On mange dans la chambre de l'hôtel, mais on n'a pas vraiment bien faim. Ouf, un airbnb veut bien de nous, on reserve pour 2 semaines au cas où. La nuit dans l'hôtel est meilleure que les deux dernières. On a au moins un toit pour voir venir, ce qui n'est pas le cas de tout le monde.



30 mars 2020

Le dernier jour de route

    23 mars

     Donc, première chose ce matin, faire réparer le haillon et trouver un endroit avec la connexion wifi. La ville où nous avons dormi n´est pas bien grande, du coup nous filons vers la suivante plus importante pour trouver un garage. Au passage nous prenons quelques photos. 

        A Whakatane, nous allons dans un garage. Le gars très vite nous dit que la réparation sera très longue car il faut démonter tous les placards a l'arrière. Bon, on laisse tomber. On va ensuite à l'office du tourisme pour faire internet, et là, à notre grande surprise, c'est fermé. Une femme ouvre légèrement la porte et nous répète " is close" sans plus d'explication alors qu'il est 10 h du matin... Hum, hum... Le musée à côté est également fermé.... Ça y est, c'est le debut de la fin.... On arrive quand même à faire internet à coté de l'office de tourisme.

      Bon, c'est decidé, il faut filer sur Auckland, d'abord pour faire réparer le haillon à l'agence de location, et, dans le doute de ce qui se trame, il vaut mieux se rapprocher de l'aéroport.  On passe le reste de la journée à rouler, sans pratiquement s'arrêter. Dans une ville on cherche un café, on a du mal à en trouver un ouvert, cafés et restaurants commencent à fermer. Ah, en voilà un d'ouvert, bien, on rentre délicatement en espérant que quelqu'un ose nous servir. C'est bon, les serveuses sont même souriantes, mais il faut noter son nom et date d'arrivée dans le pays.

          Quand nous arrivons vers 17h dans la banlieue d'Auckland, nous préférons de suite nous trouver un camping. Nous ne sommes pas loin du 1er camping où nous avions dormi le jour de notre arrivée et en plus il y a un pub, on va pouvoir boire une bonne bière. Et non, il est fermé aussi. On nous en indique un à 45 mn de là, vers la côte. Fermé lui aussi. Bon, on va dormir où? Le troisième camping indiqué est le bon. Il y a beaucoup de monde, et pour payer, on fait la queue à deux mètres les uns des autres. On discute, un peu éloignés, avec des Francais qui nous annoncent le confinement dans 48 h. Ca y est , il fallait s'y attendre.... Tout le monde nous dit qu'il faut s'inscrire à l'ambassade et à ci, et à ça, mais comment fait-on sans internet?  Ce camping a soit disant du wifi, mais, comme souvent, ça ne marche pas. Inutile de dire que la nuit fut un peu agitée...  

 

29 mars 2020

Les deux derniers jours de tranquillité

 

   21 et 22 mars

    Nous continuons notre périple en allant faire un tour dans la Péninsule de Mahia. On commence par longer la côte avec de belles vues sur la mer et des surfeurs qui se régalent. Il fait à peu près beau, tout va bien. Pour une fois la route est très proche de la côte.

       Plus loin on arrive sur une zone de couches de calcaire horizontales, ça fait de grandes dalles. Cette région ainsi que tout le nord-est, est très habitée par des Maories. C'est amusant de voir des petits cimetières au bord de l'eau, loin des maisons ou des églises

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      Le soir nous nous arrêtons dans une petite ville où il y a le plus long quai du pays construit à l'époque de James Cook.

     Pour la première fois on nous demande nos passeports afin de savoir si on est arrivé dans le pays avant le 16 mars. En effet, les gens arrivés depuis doivent se confiner 15 jours, et beaucoup d'entre eux ne le font pas...



      Aujourd'hui dimanche 22 mars, on fait pas mal de km, car il n'y a pas grand chose à voir, pas de ville, et que des petits villages maories. La route ne longe pas la mer, on y fait cependant quelques incursions sympas.

     On passe devant le plus gros pohutukawa, l´arbre sacré des Maoris et l'arbre de Noel de N Z. À Noel, il est entièrement recouvert de petites boules rouges.

      A midi, impossible d'ouvrir le haillon du van, il est complètement bloqué. Bon, on est dimanche, tout est fermé, on va donc à Opotiki la plus grande ville du coin pour faire réparer le lendemain. Sur la route on a les dernières vues sur la mer, et en forçant bien notre vue, on arrive à voir le volcan White Island dont l'éruption  a tué plusieurs personnes avant notre depart.

 

 


      Au camping, ça se complique encore un peu, on nous fait remplir tout un questionnaire par rapport à notre arrivée sur l´ile. Les gens nous parle de loin, on commence à tous faire la même chose. Tout le monde se méfie de tout le monde alors qu'il y a deux jours, il n'y avait aucune suspicion...



27 mars 2020

CORONAVIRUS

         VOILÀ ICI AUSSI NOUS SOMMES CONFINÉS. NOUS AVONS TROUVÉ UNE CHAMBRE OÙ NOUS DEVONS RESTER 3O JOURS. ATTENDONS PATIEMMENT UN ÉVENTUEL RAPATRIEMENT. HEUREUSEMENT LE WIFI SEMBLE BIEN MARCHER. COMME JE N'AI RIEN À FAIRE, JE VAIS REPRENDRE LE BLOG, FINIR LES DERNIERS  JOURS, ET Y RAJOUTER DES PHOYOS OU DU TEXTE..

26 mars 2020

Bientôt la fin mais on ne le sait pas encore


19 et 20 mars

     Nous reprenons la route après cette magnifique journée. Direction Taupo et son grand lac. Nous le longeons sur plusieurs km, mais pas beaucoup d'endroits pour s'arrêter, il y a beaucoup d'habitations. A Taupo, nous allons voir " crater of the moon" un lieu plein de fumerolles. On voit bien que nous sommes dans une zone volcanique, ça fume de partout. 

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      Puis nous allons voir une jolie chute, Huka Falls, en faisant une petite balade à pied. L'eau est bleue-vert émeraude.

     Nous hésitons quant à la suite du trajet, soit aller de suite à Rotorua une autre zone volcanique, soit rejoindre la côte est faire Rororua plus tard. On a fait le mauvais choix quand on connaît la suite des événements, on a rejoint la côte vers Napier, êt on ne verra jamais Rotorua. On s'installe dans un camping tres isolé au bord d'une rivière.

     A Napier, nous voulons aller à pied au Cap Kidnappers, mais il faut longer une falaise, ça ne peut se faire qu'à marée basse. Il est trop tard quand on arrive, et demain il pleut... donc on repart vers le nord. 
        Visite de Napier cependant, ville détruite en 1931 par un terrible séisme et reconstruite style Art Déco 

 

 

 

 

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  • Retraités depuis bientôt 10 ans, nous voyageons régulièrement à travers le monde en routard, en fourgon ou à pied en longues randonnées. L'objectif principal de nos voyages est de voir ou gravir des volcans. Nous aimons la nature et rencontrer des gens.
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